世界卫生组织标准针灸经穴定位(西太平洋地区)(汉法对照)
上QQ阅读APP看书,第一时间看更新

Préface à la version comparative en langues chinoise et anglaise

Après l’effort commun d’experts venant de la Chine, du Japon et de la République de Corée pendant plus de 4 ans, le Standard de l’OMS des Localisations des Points d’Acupuncture dans la Région du Pacifique Occidental a été publié en mai 2008 par le Bureau Régional du Pacifique Occidental de l’OMS et une version révisée est sortie en 2009.En tant qu’unique expert ayant participé à l’ensemble des 11 rencontres pour la réalisation de ce standard, je souhaite faire quelques explications avec la publication de cette version comparative en langues chinoise et anglaise :

1.Au début de l’année 2003, suite à l’état des recherches concernant la standardisation de l’acupuncture ainsi qu’aux tendances du développement, l’Administration d’État pour la Médecine Traditionnelle Chinoise de Chine a soumis au Bureau Régional du Pacifique Occidental de l’OMS un projet concernant l’étude d’une « standardisation internationale des localisations des points d’acupuncture » ainsi qu’une étude sur sa faisabilité qui ont obtenu une grande attention et le projet a été débuté l’année même.Les responsables de l’Administration d’État pour la Médecine Traditionnelle Chinoise de Chine ont en plus demandé l’élaboration d’une stratégie de développement quant à la standardisation systémique de l’acupuncture et a signé avec le Bureau Régional du Pacifique Occidental le Mémorandum d’entente sur la recherche commune sur la standardisation de la médecine chinoise en 2005.

2.Au début de l’élaboration, 1/4 des points était controversé entre la Chine, le Japon et la République du Corée et finalement, nous sommes arrivés à un consensus pour l’ensemble des 361 points à l’exception de Li20, GV26, LI19, PC9, PC8 et GB30.La raison principale pour laquelle un tel consensus a pu être réalisé est que les experts de chaque pays étaient d’accord dès le début sur les propositions chinoises concernant les principes de la localisation, les méthodes, ainsi que l’expression des points d’acupuncture, ce qui a permis d’avoir des bases solides pour la résolution des différends.

De plus, nous avons également réalisé des percées dans les manières précises dans la recherche, le plus innovant étant la première intégration d’une méthode rigoureuse de recherche basée sur l’anthropométrie, l’anatomie de surface ainsi que l’imagerie, ce qui a permis la résolution de certains problèmes difficiles, voire impossibles à résoudre auparavant en se basant uniquement sur les travaux littéraires, correspondant ainsi aux standards élevés de l’OMS vis-à-vis de l’aspect scientifique des standards internationaux.Concernant l’expression des localisations des points d’acupuncture, c’est également la première fois qu’elle est différenciée distinctement en « localisation physique » et « technique de localisation », ce qui permet une expression standardisée spécifique tout en améliorant la maniabilité.L’ensemble des données expérimentales et résultats d’étude ont également permis de publier l’ouvrage académique Anatomie de surface expérimentale d’acupuncture en 2007, qui a reçu le premier prix d’ouvrage original scientifique dans le cadre du programme « Trois Fois Cent » en Chine.

3.Suite à la publication de ce standard en juin 2008, des incohérences entre certaines illustrations et leur texte respectif ont été constatées.Le Bureau Régional du Pacifique Occidental a donc organisé sa révision et la version révisée a été publiée en 2009.Les illustrations dont la révision a été annoncée à la publication sont les suivantes : LU1, LU2, L13, ST11, ST32, ST41, HT4, HT5, HT6, HT7, S17, SI13, SI15, BL5, BL6, BL7, BL8,BL36, KI10, PC7, TE10, TE15, GB2, GB25, LR9, LR10, LR11 et LR12.

Après vérification de notre part, L13 a été noté par erreur comme « LI3 » et S17 comme « SI7 » tandis que l’image de BL5 est restée identique à celle de la version de 2008 sans aucune correction constatée.

Concernant l’expression des points, ce standard utilise le standard international promulgué par l’OMS en 1991, A Proposed Standard International Acupuncture Nomenclature.D’après ce standard, le nom d’un point d’acupuncture comprend trois éléments : le code international, le Pinyin phonétique chinois ainsi que les caractères chinois.Cependant, les versions initiale et révisée publiées actuellement ne comprennent pas d’annotation quant à la tonalité des Pinyins, ce qui a été ajouté dans cette version comparative en langues chinoise et anglaise.

4.Le Standard de l’OMS des Localisations des Points d’Acupuncture dans la Région du Pacifique Occidental(version révisée de 2009), en comparaison avec le Standard National Chinois Nomenclature et Localisation des Points d’Acupuncture(GB/T 12346-2006), possède les 5 différences suivantes :

(1)Le Standard International répertorie seulement la localisation de 361 points tandis que le Standard National Chinois décrit en plus la localisation de 46 points extraordinaires hors méridiens.

(2)Le Standard National Chinois attribue Yintang au le méridien du Vaisseau Gouverneur, tandis que ce point n’est pas répertorié dans le Standard International.

(3)Les points GV26 et LI19 du Standard National Chinois correspondent aux localisations alternatives proposées dans le Standard International.

(4)Les termes anatomiques utilisés dans le Standard National Chinois proviennent essentiellement du standard international Nomenclature natomique internationale tandis que le Standard International adopte une approche mélangeant la Nomenclature anatomique internationale et des termes techniques traditionnelles d’acupuncture.J’espère que le Standard National Chinois pourra adopter une nomenclature identique au Standard International lors de sa prochaine révision.

(5)Concernant les illustrations, le Standard International utilise des illustrations linéaires avec une illustration pour chaque point.Le Standard National Localisation des Points d’Acupuncture(GB/T 22163-2008)utilise des images réelles qui, à travers des procédés expérimentaux, reflètent la superposition anatomique des éléments de surface ainsi que des structures profondes du corps humain : à l’exception de certains points isolés, elles reflètent également la corrélation entre la localisation du point décrit et celle des points voisins.Concernant les différences entre ces deux versions, elles ne seront pas toutes expliquées en note de bas de page, sauf en cas de différence majeure.Les lecteurs peuvent aussi se référer au Standard National Chinois Nomenclature et Localisation des Points d’Acupuncture.Dans cette version comparative en langues chinoise et anglaise, les notes en bas de page concernent les situations suivantes : illustrations du Standard International ne correspondant pas au texte, erreurs du Standard International ou explications supplémentaires.De plus, concernant les fautes de frappe flagrantes présentes dans la version révisée de 2009, nous nous réservons le droit de les corriger dans cette version sans explication particulière.

5.À travers l’élaboration du Standard de l’OMS des Localisations des Points d’Acupuncture dans la Région du Pacifique Occidental, la Chine, le Japon, la République de Corée ainsi que d’autres pays ont pu intensifier les contacts et renforcer leur amitié.Depuis la promulgation de ce Standard, les États participant à ce projet ont exprimé un souhait croissant pour la standardisation de l’acupuncture et ont soumis de nombreuses propositions aux organismes internationaux de standardisation concernés, sollicitant la création d’un organisme dédié à la standardisation de l’acupuncture et des autres médecines traditionnelles afin de renforcer la coordination et la coopération.Ainsi, l’étude de la standardisation des médecines traditionnelles se trouve dans une excellente position sans précédent.

6.À l’occasion de la publication de cette version comparative en langues chinoise et anglaise du Standard de l’OMS des Localisations des Points d’Acupuncture dans la Région du Pacifique Occidental ainsi que des planches murales standardisées, nous chérissons la mémoire de mon professeur M.WANG Xuetai qui a fait des contributions importantes pour la publication de ces ouvrages ainsi que mon élève WANG Yong, Ph.D qui a fait beaucoup de travail derrière les coulisses.Étant décédés avant même la naissance de cet ouvrage, mes pensées pour eux ne s’arrêtent pas avec la fin de cette rédaction.Dédions ce livre et ces illustrations à leur mémoire en souvenir de l’anniversaire de leur décès.

HUANG Longxiang

Professeur principal de l’Académie Chinoisedes Sciences Médicales Chinoises

Le 9 septembre 2009